Quelques jours après l’élection de Pékin (Chine) comme Ville Organisatrice des Jeux d’hiver de 2022, les regards se tournent en direction des candidatures aux Jeux d’été de 2024 bien sûr, mais également en direction des villes intéressées par l’échéance hivernale de 2026.
Si l’élection de la Ville Hôte n’interviendra pour cette dernière qu’en 2019, certaines villes ont déjà fait mention d’un intérêt certain, notamment Salt Lake City (États-Unis) ou encore Sapporo (Japon).
Après la désignation de Pékin et compte-tenu que les prochaines éditions olympiques se tiendront en Asie (PyeongChang en 2018 et Tokyo en 2020), les chances d’obtenir à nouveau l’organisation des Jeux paraissent faibles pour le continent le plus peuplé de la planète.
Néanmoins, le Président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, a rappelé une donnée souvent négligée mais qui est pourtant partie intégrante d’une candidature aux Jeux d’hiver : seuls trois continents peuvent prétendre accueillir cet événement et quelques territoires sont en mesure d’organiser les Jeux d’hiver comme il se doit (qualité des montagnes…).
« Vous oubliez 2024, dont les Jeux n’iront pas en Asie. Donc pour 2026, comme pour les autres échéances, les portes sont ouvertes.
Le nombre de Villes Candidates aux Jeux d’hiver a toujours été limitée. Pour 2018, nous avions trois candidatures. […]
Aujourd’hui, avec la véritable globalisation du monde, l’importance croissante de l’Asie – non seulement dans le sport mais aussi dans tous les domaines – je pense qu’il est normal que nous ayons plus de Jeux organisés en Asie à l’avenir » a notamment affirmé le Président de l’institution olympique.
Sapporo aurait donc toutes ses chances pour l’édition 2026.
Après avoir accueilli les Jeux en 1972, la cité nippone envisagerait de mobiliser 3 milliards d’euros et les installations sportives existantes afin d’héberger à nouveau l’événement international. Toutefois, l’organisation des JO d’été 2020 par Tokyo pourrait représenter un handicap.
Si l’exemple de Pékin – hôte des Jeux de 2008 et 2022 – peut atténuer ce sentiment, le délai relativement court entre les deux échéances – six ans seulement – apparaît tout de même rédhibitoire pour un prochain succès nippon.
Mais le CIO peut parfois réserver des surprises quant à ses choix et sa stratégie de développement des sports d’hiver à l’échelle internationale.