Présenté comme plus que probable il y a peu, le retrait d’Oslo est désormais officiel. Dans un bref message publié sur le compte Twitter de la candidature olympique, le Maire de la capitale norvégienne annonce :
« Oslo retire sa candidature olympique, mais les investissements dans les installations, les infrastructures et l’aménagement urbain seront réalisés ».
Quelques minutes plus tôt, Stian Berger Rosland s’était déjà exprimé sur la décision du Parti Conservateur – et de surcroît du gouvernement norvégien – de ne pas apporter les garanties financières au projet olympique.
« Envisager l’organisation des Jeux Olympiques dans une ville est une décision importante et critique.
Avec le recul, nous pouvons dire que le référendum n’a pas contribué à un ancrer l’idée d’une candidature.
Ce genre de projet vous oblige à avoir un large soutien de la population et de la classe politique.
Nous n’avons pas été suffisamment convaincants ».
Avec ce retrait, la course à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2022 ne compte plus que deux Villes Candidates : Pékin (Chine) et Almaty (Kazakhstan).
Les deux cités espèrent convaincre le Comité International Olympique (CIO) de la pertinence et de la crédibilité de leur projet respectif.
Un temps présentée comme favorite, Almaty semble à présent perdre du terrain face à l’expérimentée capitale chinoise. Celle-ci possède en effet un atout de poids : l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2008.
Si elle parvient à rafler la mise, la ville de Pékin deviendrait la première cité olympique à organiser les Jeux d’été et les Jeux d’hiver. Un rêve autrefois porté par la candidature de Munich (Allemagne).
Cette dernière fut toutefois la seconde des villes prétendantes aux JO 2022 à jeter l’éponge.
Après le revers électoral de Davos / St-Moritz (Suisse), la cité bavaroise subit à son tour l’opposition populaire lors d’un référendum local. Quelques semaines plus tard, Stockholm (Suède) puis Cracovie (Pologne) suivirent et renoncèrent elles aussi.